Olivier Petitclerc-Kennedy, un CPA au futur prometteur

Après avoir réussi à concilier un emploi à temps partiel et l’obtention de son baccalauréat, Olivier Petitclerc-Kennedy s’est lancé le défi d’obtenir son titre de CPA (comptable professionnel agréé) tout en travaillant à temps complet chez Papillon. Retour sur son évolution au sein du cabinet.
 
Fonction : Responsable de mandats
« J’ai trois activités principales : les missions d’examen, les audits et les avis aux lecteurs. Je m’occupe aussi des impôts des sociétés et des particuliers. »
 
Depuis : Octobre 2012 chez Papillon & Associés

Tout commence par un stage. Alors au Collège d’enseignement général et professionnel (Cegep), Olivier Petitclerc-Kennedy doit faire un stage non rémunéré dans le but d’obtenir son diplôme de fin d’étude (DEC). « Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire à l’époque ».  Il découvre le monde de la comptabilité quand Papillon l’engage comme stagiaire.

Le Cegep offre des cours généraux mais aussi un rendez-vous avec un orientateur pour faire un point sur l’avenir professionnel des élèves. « Je suis quelqu’un de très cartésien et j’ai toujours aimé la logique ». On lui conseille alors de se lancer dans l’informatique. Une direction qu’il n’appréciera pas particulièrement. Par défaut, il entame donc un DEC en comptabilité.

Découvrant la finance en cours, il se lance dans un premier temps dans ce domaine pour son baccalauréat. Mais après deux changements d’orientation, il était temps de faire un choix. « À la fin de mon stage, le cabinet m’avait offert un emploi à temps partiel. » C’est suite à de longues discussions avec Pierre Papillon, CPA dirigeant, qu’il décide d’accepter l’opportunité et tourne ses études vers la comptabilité pour son BAC. Un choix qu’il ne regrette pas !

Contrairement aux grands cabinets compétitifs, Papillon mise sur une entraide mutuelle. La confiance et la flexibilité sont des atouts qui donnent d’excellents résultats. « Ce cabinet est très humain et permet un équilibre entre mon travail et ma vie sociale ». Pour lui c’est un compromis nécessaire pour pouvoir aussi profiter de sa vie de famille, surtout qu’il vient de se marier en 2018 avec sa compagne.

Olivier se retrouve donc à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pour préparer son baccalauréat de comptabilité tout en travaillant à mi-temps pour Papillon. « Je me sentais vraiment encouragé dans mes études, c’était la priorité. » Un pari gagnant pour la société qui formait à la fois de façon pratique et théorique un nouveau salarié. Grâce à une bonne organisation et de la persévérance, il obtient son diplôme en 2015.

Après un Diplômes d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en comptabilité par la suite, il fait le choix de passer l’Examen Final Commun (EFC) pour obtenir le titre tant convoité de CPA. « Pour moi ce serait un accomplissement, la finalité de mes études ». Ce titre récompense un travail acharné et ouvre beaucoup de portes dans le monde professionnel.

Désormais à temps plein chez Papillon, il sourit de l’idée selon laquelle la comptabilité n’est que des chiffres et des calculs. « Parfois cela s’apparente plus à une enquête : il faut fouiller pour trouver des preuves et reconstituer les faits pour faire les comptes. Cela permet d‘apporter des solutions en se basant sur les opérations ». Il souligne aussi l’importance de la débrouillardise et du rationnel dans le métier.

Au fil des années, ses collègues ont remarqué un progrès impressionnant. « Quand il était en stage, il s’occupait principalement de la tenue des comptes basiques, maintenant il a les connaissances pour tout faire ! » déclare Chantal Campeau, CPA associée. Il est le seul ici à travailler en musique et l’on peut souvent entendre des airs de guitare sortir de son bureau. Avec sa méthode originale, il a fait ses preuves.

Aujourd’hui Olivier souhaiterait grandir dans la structure qui l’a accueilli sept ans auparavant. Il a passé avec succès le concours final et a obtenu son titre de CPA. « Quand j’ai su que je l’avais, j’ai sauté dans les bras de ma blonde avec un gros plein d’adrénaline. Je suis très fier de cette réussite. » Un beau parcours qui n’est qu’un début pour sa carrière !

ON le soutient pour la suite !